image écobalyse représentation

 

Ecobalyse, cette nouvelle étiquette sera bientôt présente sur tous nos vêtements. Nous connaissons tous le Nutri-score, pour mesurer la valeur nutritionnelle des aliments. L’Ecobalyse, c’est le même principe, mais pour calculer l’impact environnemental des vêtements.

 

Ce nouveau système a été mis en place mercredi 3 avril dernier par le gouvernement français en partenariat avec l’ADEM (agence de la transition écologique). Afin de permettre aux consommateurs et aux entreprises de se rendre compte de l’impact du textile sur l’environnement. Une évaluation sera faite grâce à une note, qui sera calculée par rapport à plusieurs critères tels que les matières utilisées, les quantités de textiles produits, la durée de vie des produits, l’indicateur de réparation etc.

 

La note débutera à zéro, pour les produits les plus respectueux de l’environnement. Mais il n’y a pas de plafond maximum pour les produits les moins respectueux de l’environnement, les notes sont donc infinies. Cela permettra de comparer l’impact environnemental de produits similaires, en fonction de leur provenance ou de leur matière, par exemple.

 

exemple étiquette écobalyse

 

Toutes les entreprises du secteur peuvent se rendre sur le site du gouvernement et calculer l’impact de leurs produits sur l’environnement. A ce jour, le projet est sur la base du volontariat, seules les entreprises qui le souhaitent peuvent afficher cette note sur leurs produits ou leur site internet. Une cinquantaine de marque comme Kiabi, Décathlon, Bash, Maje ou Sandro se sont portées volontaires pour se soumettre au calculateur Ecobalyse. Et ainsi faire part d’éventuelles améliorations à apporter à ce système, afin de mettre au point le projet.

 

L’Ecobalyse devrait faire part d’un décret au mois de mai, pour être mis en service en automne 2024 toujours sur la base du volontariat. Le gouvernement souhaite rendre cette note obligatoire d’ici 2025. Pour éviter que des entreprises renseignes des informations frauduleuses sur leur produits pour recevoir une meilleure note, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sera en charge de contrôler ces informations.

 

À la suite de l’adoption de la loi visant à réduire l’impact du textile sur l’environnement en mars dernier. La note Ecobalyse, servira également de base de calcul du bonus/malus, pour les marques de fast-fashion. Cette proposition de loi doit encore être approuvée par le Sénat avant d’être mise en place. (en savoir plus sur cette loi)